Prix du logement : quelles sont les villes en baisse et les villes en hausse ?

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En tant que promoteur immobilier, vous le savez, le marché évolue vite et de manière disparate d’une ville à l’autre. Une disparité parfois importante qui révèle quelques surprises, surtout concernant le prix du logement. Petit point pour mieux comprendre l’évolution du marché français.

L’immobilier en France : état des lieux

Le marché immobilier se porte globalement très bien. Il demeure très concurrentiel et très sensible aux facteurs pouvant affecter les acheteurs dans un sens ou dans un autre. L’art de la vente immobilière dans l’ancien comme dans le neuf s’appuie sur deux axes d’efforts intangibles : la valorisation du bien lui-même et celle de son environnement. Le suivi de l’activité locale, en termes d’aménagement urbain, de développement de l’emploi, d’amélioration des transports en commun, demeure primordial.

Bordeaux, Paris : quelles sont les villes en très forte hausse ?

Effet TGV oblige, Bordeaux voit son attractivité exploser et les prix de l’immobilier s’envoler : pas moins de 16 % de hausse sur un an dans la capitale girondine. Un engouement qui concerne l’ancien comme le neuf où propriétaires et promoteurs immobiliers n’ont pas de mal à trouver preneurs. Avec +10 % sur un an, Lyon au confluent du Rhône et de la Saône profite toujours de son attractivité économique et de sa belle réputation en matière de qualité de vie. Une ville où les promoteurs réussissent la reconversion de nombreuses friches industrielles. Avec +7,4 %, Paris affiche une belle performance quand on sait que la capitale possède les prix les plus élevés de l’Hexagone. Le retour des investisseurs internationaux n’est pas étranger à ce dynamisme de l’immobilier parisien.

Les villes qui connaissent une hausse conséquente

Nantes (+5,3 %), Toulouse (+2,9 %) et Rennes (+8 %) affichent de belles augmentations des prix de l’immobilier sur un an. Trois villes qui sont réputées pour leur qualité de vie. Un facteur que les agents et promoteurs doivent absolument prendre en compte. Les acheteurs français sont de plus en plus soucieux de la conciliation de leur vie professionnelle et personnelle. Les villes comme Nantes, qui depuis des années conjugue dynamisme économique, commodité et amélioration du cadre de vie, récoltent le fruit de leurs investissements. Un exemple qui vaut aussi pour Toulouse qui s’impose comme une destination majeure du sud de la France.

Ces villes en baisse

Dunkerque (-2,5 %), Amiens (-1,1 %) et surtout Le Mans (-12 %) affichent de mauvaises performances en matière de prix de l’immobilier. Bonne nouvelle tout de même, des tarifs à la baisse redonnent du pouvoir d’achat immobilier aux habitants de ces zones qui, tôt ou tard, reviendront vers l’acquisition… Pour l’heure, ces villes possèdent de réels atouts. Dans ces moments de creux, les agents et les promoteurs immobiliers ont tout intérêt à redoubler d’efforts en matière de marketing. De bons produits anciens ou neufs au juste prix du moment trouveront toujours acquéreur. La reconduction du dispositif Pinel et du Prêt à Taux Zéro (PTZ) est un argument supplémentaire dont il faut savoir jouer efficacement. D’autant plus que le maintien de taux historiquement bas est plus que probable pour les prochains mois, même si à moyen terme ceux-ci devraient repartir à la hausse.

Les fréquents palmarès des villes où il fait bon vivre ou concernant le prix du logement sont à surveiller de près pour tout promoteur qui souhaite profiter du renouveau immobilier. Sur un territoire disparate, où des villes connaissent un boom d’attractivité et d’autres à l’inverse entament une période de baisse, il est utile d’être bien informé.

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