Une disposition de la loi ALUR, du 24 mars 2014, prévoit une obligation de formation continue pour tous les titulaires de la carte professionnelle, leurs délégataires salariés et les agents commerciaux. Ce ne sont pas moins de 150.000 professionnels de l’immobilier qui devront suivre une formation chaque année. Une formation dont les contenus ne sont … pas encore dessinés. On fait le point !
Une opportunité stratégique…
Évoluant dans un environnement juridique complexe et demandant de plus en plus de technicité, la formation continue est un gage de sécurité pour les consommateurs (acheteurs et vendeurs, qui confient souvent une part de leur avenir aux pros de l’immobilier), et avant tout, une occasion de professionnalisation pour les salariés et agents mandataires, ainsi que pour les employeurs : une perspective d’évolution commune en somme.
… et pour la compétitivité de votre structure !
Effectivement un décret décidera de la nature et la durée des activités qui seront visées au titre de l’obligation de formation. En grande majorité, les fédérations souhaiteraient voir le jour de deux types de formations, une formation initiale pour tout nouvel acteur de l’immobilier afin d’acquérir les bases nécessaires pour démarrer son activité, et une formation continue pour les agents et mandataires, avec un certain nombre de jours obligatoires (2 à 3 selon les premiers éléments), afin d’actualiser leurs connaissances et de perfectionner leur savoir faire. Par ailleurs sans cette dernière, la loi ALUR détermine, que sans respect de cette obligation, le renouvellement des cartes professionnelles (désormais valable 3 ans contre 10 auparavant) sera désormais difficile, un bon moyen de faire respecter l’application du décret !
En attendant le plan
A ce jour, nous n’avons aucune information en ce qui concerne les contenus nécessaires pour ces formations. Néanmoins nous pouvons penser que l’environnement juridique sera fort bien représenté, compte tenu de son importance dans ce secteur. Tout comme le management, la vente s’apprend. Quel programme alors dispensé pour répondre à la législation ? Se dirige-t-on vers un référentiel métier ? Nul ne le sait, car le Conseil National de la Transaction et de la Gestion Immobilières (CNTGI) n’a pas encore délibéré sur les critères de ces formations.
Une occasion à saisir pour les professionnels !
Enfin, pour que cette disposition soit bénéfique pour les clients et les professionnels, il faudra s’assurer de la qualité des formateurs et autres organismes de formation ainsi que le contenu de leur programme. Les professionnels de l’immobilier devront intégrer le processus de formation dans un plan de carrière, saisir l’opportunité de professionnalisation qui s’offre à eux, et ne plus voir ces journées comme une contrainte réglementaire.
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