Les 7 erreurs à ne pas commettre lorsque l’on rédige une annonce immobilière

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Accrocher le lecteur en quelques secondes pour l’inciter à aller plus loin dans sa découverte d’un bien. Les agents immobiliers le savent, la rédaction d’une annonce immobilière est un exercice de style qui n’exige ni plus ni moins que la perfection. Il s’agit en effet, en l’espace de quelques lignes, de présenter et de valoriser un bureau, un appartement ou une maison. Pour vous aider à accomplir cette tâche sans fausse note, nous avons recensé sept erreurs à éviter impérativement.

1. Faire lourd et alambiqué

Une bonne annonce se compose de phrases courtes et simples. Trop de propriétaires et d’agents immobiliers se lancent dans des descriptions si compliquées que le lecteur s’y perd en deux lignes et passe à l’annonce suivante. Précis, mais concis, votre texte doit être agréable à lire, et respecter la langue française.

2. Manquer de précision géographique

Les verbes « louer » ou « vendre » doivent être immédiatement suivis de la commune d’implantation du bien. Néanmoins lorsque celle-ci est étendue, la précision de l’arrondissement ou du quartier est indispensable. Rester dans le flou vous coupe de la plupart des acquéreurs ou locataires potentiels qui dans ce domaine ont des exigences précises.

3. Manquer d’objectivité

L’attachement qu’un propriétaire peut porter à sa maison ou son appartement ne doit pas vous aveugler. Sur une page d’une dizaine d’annonces, celle qui manque d’objectivité se remarque immédiatement : les acquéreurs fuient immédiatement un orgueil mal placé synonyme de bien surcoté. Les attributs « belle demeure », « maison de maître » ou « immeuble bourgeois » s’appliquent à des produits précis. La tromperie n’a pas de place dans une transaction basée sur la confiance : la pratiquer dès la rédaction de l’annonce augure mal de la suite !

4. Oublier de caractériser le bien

La langue française, riche et précise, offre de nombreuses appellations en matière d’habitat. Qu’ils soient issus de l’histoire de l’architecture ou des idiomes locaux, ces noms doivent être utilisés à bon escient pour introduire la description du bien que vous vendez. Mas, bastide, maison de village ou de ville, pavillon, longère, maison à colombages, meulière, ferme, immeuble haussmannien, bâtiment basse consommation…. Ceux-ci ne manquent pas et se rapportent à une construction ou une implantation géographique précise.

5. Ne pas valoriser immédiatement votre bien

Parmi les atouts de votre bien, sachez identifier celui qui valorise le plus ce dernier. L’adjectif associé viendra immédiatement après la caractérisation du bien. Ainsi votre immeuble haussmannien sera proche des commodités, votre villa lumineuse, votre mas de caractère, votre appartement vue mer…. En deux ou trois mots, vous campez le décor tout en valorisant subtilement le produit et son environnement.

6. Rédiger sans ordonnancement

Une agence immobilière doit livrer dans ses annonces les informations dans un ordre précis, correspondant aux caractéristiques du bien à la vente. Le type, l’atout principal, l’étage, la surface habitable, le nombre de pièces et de chambres, la surface du terrain ou de la terrasse sont livrés en premier lieu. Suit une description des pièces niveau par niveau, du mode de chauffage, des prestations particulières et des annexes. Mentionnez le montant des charges et de la taxe foncière. Puis concluez par une synthèse positive du type : idéal pour une vie au calme, jeune couple, famille ou pour les amoureux de la nature par exemple !

7. Oublier les mentions légales

Toute annonce immobilière, qu’elle émane d’une agence ou d’un particulier, doit mentionner les résultats du diagnostic performance énergétique (DPE) et gaz à effet de serre (GES). Leur absence est non seulement illégale, mais laisse à penser que vous avez peut-être à cacher des performances énergétiques peu flatteuses.

La démonstration par l’exemple : Maison 295 000 €

À vendre au centre de Crémieu, maison bourgeoise du 19e siècle rénovée de 130 m² sur deux niveaux offrant 6 pièces, dont 3 chambres. Bâtie sur un terrain de 620 m² clos et arboré, elle se compose au RDC d’une pièce de vie de 45 m², d’une cuisine ouverte de 12 m², d’un W.-C. et d’un vestibule. La partie nuit à l’étage offre 3 grandes chambres de 15 à 18 m², un W.-C. et une SdB. Chauffage central au fuel, cheminée, double vitrage et isolation récente. Idéal pour une vie de famille à proximité de toutes les commodités. Taxe foncière : 750 €/an, DPE C, GES B.

La démonstration par l’exemple : Appartement 270 000 €

À vendre dans le 3e arrondissement de Lyon, bel appartement spacieux de type F4 de 80 m² au RDC d’un immeuble entièrement rénové. Il se compose d’un large hall d’entrée avec penderie, d’un séjour de 35 m², d’une cuisine américaine équipée de 10 m², d’une SdB avec douche à l’italienne, d’un W.-C. et de 3 chambres dont deux avec penderie. Chauffage et eau chaude individuelle au gaz de ville. Situé à deux pas d’un vaste parking gratuit. Charge 60 €/mois et taxe foncière : 800 €/mois. DPE D, GES B.

En évitant ces 7 erreurs courantes, vous rédigerez une annonce précise et percutante. Les acquéreurs qui épluchent les annonces émanant des agences immobilières apprécieront votre style limpide, et la valorisation objective de votre bien les incitera surement à vous contacter. Plus de visites maximise les chances de coup de cœur et accélère les délais de vente : de quoi vous inciter à rédiger avec le plus grand soin !

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