Changement des modèles familiaux, besoin de lien social, prise de conscience environnementale, développement des circuits courts… les promoteurs immobiliers se doivent d’innover pour répondre aux évolutions de la société.
Développement de l’agriculture urbaine : quel impact pour les promoteurs ?
Avec la prise de conscience environnementale des particuliers, dont découle le développement de l’agriculture urbaine, les promoteurs immobiliers ont une nouvelle carte à jouer. En effet, la végétalisation des espaces urbains fait partie des projets innovants qui vont dessiner le visage des villes de demain. Or, c’est principalement aux promoteurs immobiliers de réintégrer la nature et l’agriculture au cœur des villes, par le biais de fermes verticales, de façades végétalisées ou de potagers partagés, directement intégrés à leurs programmes de logements neufs. La végétalisation des résidences immobilières est une demande forte des citadins, qui rêvent de faire pousser leurs propres légumes et de les cueillir au pied de leur immeuble. Les potagers partagés permettent aussi de réinstaurer du lien social en ville, autre préoccupation majeure des urbains.
Le développement des voitures électriques
Depuis quelques années, nous assistons au « boom » des voitures électriques. Ce phénomène oblige les promoteurs immobiliers à s’adapter. Ainsi, depuis le 1er janvier 2017, toutes les demandes de permis de construire déposées doivent prévoir des dispositifs de recharges pour les véhicules électriques et hybrides. Le pourcentage de places pré-équipées dépend du nombre total de places de stationnement. En-dessous de 40 places, ce sont la moitié des places qui doivent être conçues de manière à pouvoir accueillir ultérieurement un point de recharge pour véhicule électrique. Lorsque la capacité du parking est supérieure à 40 places, ce sont 75 % des places de stationnement qui doivent être pré-équipées. Pour se démarquer, il peut être judicieux de proposer des programmes avec 100 % des places de pré-équipées : un argument de vente qui peut « faire mouche ».
La modularité : une réponse aux changements des modèles familiaux
Multiplication des familles recomposées, prolongement des études et entrée plus tardive sur le marché du travail, allongement de la durée de vie… face à ces phénomènes de société, les promoteurs immobiliers doivent s’adapter et proposer des solutions afin d’éviter aux particuliers de déménager trop régulièrement pour trouver le logement parfaitement adapté (ce qui peut être long et coûteux). L’espace des habitations doit donc pouvoir être modulable, c’est-à-dire reconfiguré selon les besoins des occupants, pour leur permettre aux d’y rester plus longtemps. Cela consiste à rendre modulable un ensemble de pièces à vivre conçues autour d’un noyau commun. L’espace à vivre est ainsi facilement modifiable, avec des cloisons que l’on peut poser et retirer pour couper une pièce en deux ou modifier la taille d’une pièce.
Connectivité au cœur des logements
Aujourd’hui, nous vivons dans un monde de plus en plus connecté, avec l’avènement des réseaux sociaux, smartphones, tablettes ou encore voitures connectées. Les promoteurs immobiliers doivent s’adapter à ce monde digitalisé et proposer des logements neufs où la connectivité est reine. Si aucune règlementation n’impose, pour le moment, la domotique dans les nouvelles constructions, il semble néanmoins indispensable de prendre les devants en proposant des logements 3.0. En effet, même si cela engendre des coûts de production plus élevés, impactés sur le prix du logement, les acheteurs actuels sont prêts à mettre le prix pour gagner en confort de vie (chauffage et éclairage contrôlé à distance, thermostat connecté, etc.) et réduire leur consommation énergétique.