Tous les agents immobiliers le savent : les réseaux sociaux sont devenus incontournables dans l’exercice de leur métier. Qu’il s’agisse d’e-notoriété auprès des vendeurs, des acquéreurs mais aussi des confrères et des professions associées à l’immobilier, Facebook et LinkedIn sont les deux réseaux les plus populaires chez les conseillers immobiliers. On vous explique pourquoi !
Indispensable à l’heure de l’omni-connexion
Parce qu’elle est au cœur de son fonctionnement, le secteur de l’immobilier a toujours considéré la notoriété comme un enjeu majeur. Aujourd’hui, le souci de visibilité s’impose aux agents immobiliers, dans le monde réel comme dans l’espace numérique. À l’heure de l’omni-connexion, les agents immobiliers ont donc été parmi les premiers professionnels à identifier le potentiel marketing des réseaux sociaux et à s’y engager. Selon une étude récente, diligentée par Digimmo, 58 % des agents immobiliers considèrent en effet que les réseaux sociaux sont adaptés à leur communication. Encore faut-il identifier les plus performants pour l’usage que l’on envisage d’en faire. Aujourd’hui, Facebook et LinkedIn tiennent la corde en matière de popularité chez les agents immobiliers. Deux réseaux très différents répondant chacun à leur manière à différentes préoccupations de ces derniers.
Les réseaux sociaux en France
Aujourd’hui, plus de 86 % des Français utilisent au moins un réseau social dans le mois. Facebook – avec 62,9 % de Français titulaires d’un compte – est de loin le réseau social le plus populaire (source : Médiamétrie).
Avec 1,86 milliard d’utilisateurs dont 43 millions en France, la création de Mark Zuckerberg s’est imposée comme le leader des réseaux sociaux. Un poids la rendant incontournable lorsqu’il s’agit de développer son e-notoriété. Les agents immobiliers l’utilisent donc principalement pour se faire un nom sur la toile. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’y accumuler le plus d’amis possible : un réseau virtuel qui se transforme très vite en contacts avec des vendeurs ou acquéreurs bien réels. Déjà 22 % des agents immobiliers déclarent utiliser Facebook à des fins professionnelles. Une utilisation d’autant plus naturelle et aisée que nombreux sont ceux l’utilisant depuis longtemps à des fins personnelles. Concrètement, la création d’une page Facebook constitue un excellent moyen de diffusion d’informations immobilières diverses, une vitrine virtuelle de votre professionnalisme qui va au fur et à mesure des partages asseoir votre statut de référence immobilière pour tous ceux qui la suivent.
Avec 500 millions de membres, LinkedIn est aujourd’hui le premier réseau professionnel mondial. Il permet à un agent immobilier de nouer des liens avec ses confrères mais aussi avec les nombreuses professions associées à son activité : notaires, promoteurs, constructeurs, diagnostiqueurs, artisans, déménageurs ou factotums. Un réseau très utile pour faire progresser un dossier, proposer une solution à un client ou échanger des informations. Vous pourrez par exemple proposer un jardinier à un vendeur pour améliorer l’état de présentation des extérieurs de son bien et faciliter sa vente : apporteur de solutions, vous emportez la satisfaction de vos clients ! Accessoirement, il permet aussi de se faire un nom dans le métier et il peut être à la source d’une opportunité en matière d’évolution professionnelle. LinkedIn est actuellement utilisé par 31 % des agents immobiliers qui y trouvent un excellent moyen de développer facilement leur réseau pro.
Les réseaux sociaux, lorsqu’ils sont bien utilisés, constituent des outils marketing de premier ordre. Ils sont non seulement la porte d’entrée vers les millions de réseauteurs qui les fréquentent, mais, par leur universalité, ils portent votre nom et celui de votre label au-delà de toute limite géographique. Ils permettent à un agent immobilier de se construire une communauté propice au développement de ses affaires. Facebook et LinkedIn se complètent à merveille pour toucher d’une part le grand public et d’autre part l’environnement pro. Une popularité qui ne tient donc pas du hasar