Bonne nouvelle pour vos clients candidats à l’acquisition, la baisse des taux des crédits immobiliers s’est poursuivie au mois de mai. Et les conditions de crédits devraient rester excellentes… au moins jusqu’à la fin de l’année. Ce qu’il faut savoir sur les taux d’intérêts et le pouvoir d’achat immobilier pour ternir un discours éclairé à vos acquéreurs potentiels.
Nouveau recul des taux de crédits au mois de mai
Les taux d’intérêts des crédits immobiliers restent à des niveaux historiquement bas, jamais vus depuis la Seconde Guerre Mondiale. Selon l’observatoire Crédit Logement – CSA, les taux de crédit moyens se sont en effet établis à 2,01% au mois de mai contre 2,03% au mois d’avril. Rien qu’à elle seule, cette baisse permet aux Français d’emprunter 2% de plus qu’en 2012 et 20% de plus qu’en 2008 !
Outre des conditions de crédits exceptionnelles, le pouvoir d’achat immobilier est par ailleurs boosté par la baisse des prix observée sur la période dans les principales villes de France. Tous les indicateurs sont au vert pour réaliser un investissement immobilier dans des conditions optimales. Reste qu’il ne faut pas traîner.
Les taux d’intérêts ne devraient plus baisser…
D’abord, parce que les taux ne descendront pas beaucoup plus bas. La légère remontée de l’OAT 10 ans ces dernières semaines – taux d’emprunt à 10 ans de la France sur le marché obligataire qui sert de référence aux taux des crédits immobiliers – n’a pas eu d’impact sur les barèmes des établissements de crédits. Pour l’instant, les taux bas permettent aux banquiers de capter une nouvelle clientèle. Reste que si le taux des emprunts d’état à long terme remontent significativement, les banquiers seront contraints de répercuter progressivement sur les emprunteurs ce renchérissement de leur coût de financement.
Compte tenu des marges interbancaires encore confortables, les courtiers écartent toute remontée significative avant la fin de l’année. Si la hausse récente des taux directeurs met un terme à la baisse intervenue ces derniers mois, les courtiers en crédit optent à court terme pour un scénario quasi-général de stabilisation des taux.
…les prix non plus
Ensuite, parce que la baisse des prix aussi semble toucher à sa fin. Selon les résultats du dernier baromètre LPI-SeLoger, l’activité repart dans de nombreuses villes de France. Déjà, les prix affichés ne baissent plus dans la plupart des grandes villes de province. Et l’on assiste même à une remontée des prix signés ici et là.
Moralité ? Les candidats à l’acquisition disposent d’une fenêtre de tir exceptionnelle avec d’un coté des taux d’intérêts se stabilisant à des niveaux qui restent historiques et de l’autre des prix encore attractifs; d’autant que l’activité immobilière cyclique par nature devrait comme chaque année marquer une pause durant la trêve estivale. Un argument supplémentaire pour convaincre vos clients de passer à l’acte dans les mois qui viennent !