La vocation d’agent immobilier se joue souvent dans les premières semaines d’exercice. Si les affaires tardent trop à arriver, la confiance peut rapidement laisser place au doute puis à la démotivation. Comment mettre toutes les chances de son côté pour conclure rapidement ?
Soyez sur le front quand vos collègues et confrères baissent la garde
Les deux mois d’été, les vacances de Noël ou les ponts du mois de mai sont des périodes clés pour la profession (et totalement sous-estimées d’ailleurs) car c’est à ce moment-là que les clients vendeurs ou acheteurs ont le plus de temps mental et logistique pour formaliser leurs projets immobiliers. Or, c’est aussi les époques de l’année où beaucoup d’agents expérimentés prennent légitimement leurs congés. Jeunes négociateurs : remettez vos vacances à plus tard et foncez ! Etre de permanence à l’agence peut vous rapporter gros si vous ne ménagez pas vos efforts. Evidemment, ce conseil vaut également pour les agents mandataires.
Soignez votre e-réputation
Lorsque vous donnez votre carte de visite à un client, sachez qu’il va parfois s’empresser de taper votre nom sur Google s’il est intéressé par vos services. Assurez-vous donc en amont que votre personal branding est impeccable. Profils LinkedIn et Viadeo à jour, page Facebook décente ou suffisamment bien paramétrée pour que l’on accède uniquement aux posts et photos « publiques ». En deux mots : racontez-vous. A l’inverse, s’il n’y a rien sur vous sur Internet, ce n’est pas bon signe. L’enjeu est avant tout de donner du grain à moudre aux curieux, pour les rassurer !
Mobilisez activement votre famille et vos amis
Vos proches seront toujours vos meilleurs ambassadeurs. Copains, parents, voisins… et même boulanger du coin, médecin de famille ou coiffeur : l’entourage familial et social d’un jeune négociateur constitue la base la plus solide du réseau qu’il va devoir construire…et sur lequel il s’appuiera tout au long de sa carrière. Faites passer le mot : plus personne ne doit ignorer que vous êtes un(e) jeune agent immobilier fiable, souriant(e) et sympa.
Sollicitez l’aide de votre manager…ou saisissez sa main tendue
Le risque, dans les premiers mois d’activité d’un négociateur débutant, c’est l’isolement. Il est normal de rencontrer des difficultés méthodologiques et d’avoir des doutes sur sa capacité à réussir- c’est même un passage obligé dans un métier aussi exigeant que l’immobilier. Mais trop souvent, les jeunes commerciaux préfèrent garder leurs problèmes professionnels pour eux, au risque de s’embourber dans un cercle vicieux. Demandez au chef d’agence de l’accompagner en rendez-vous pour observer sa manière de procéder – ou à l’inverse de vous accompagner pour obtenir son feedback et ses conseils ; profitez des réunions hebdomadaires pour partager vos difficultés et « entendre » les conseils de vos collègues. Et sollicitez des points réguliers, s’ils ne vous sont pas proposés.
Ne vous acharnez pas à vouloir vendre : focalisez-vous sur la prise de mandat
Aller à la rencontre des vendeurs et les convaincre de vous faire confiance est sans doute l’une des facettes les plus difficiles (et parfois ingrate) du métier. Pourtant, dans les agences, cette mission centrale incombe souvent aux débutants. Et c’est tant mieux, car c’est la base du métier et l’exercice sans lequel l’agence ne pourrait pas vivre. Jeune négociateur : plutôt que de chercher à tout prix à travailler avec des acquéreurs, attachez-vous à chouchouter les vendeurs, au moins la première année. L’enjeu est triple : si vous parvenez à rentrer de bons mandats, vous deviendrez rapidement indispensable au sein de l’agence, vous toucherez tôt ou tard vos premières commissions…et vous rencontrerez peut-être sans le savoir vos futurs acheteurs.
Un dernier conseil pour la route : n’oubliez jamais que la « chance du débutant » n’est jamais vraiment le fruit du hasard !